70 ans déjà ce Petit Papa Noël

Si sa mélodie et ses paroles sont très connues, son histoire l’est moins. « Petit Papa Noël » a été réécrite par le parolier français d’origine arménienne Raymond Vincy à partir d’une chanson déjà existante aux paroles moins heureuses. Cette dernière, créée par le fantaisiste marseillais Xavier Lemercier pour une opérette pendant la Seconde guerre mondiale, est déjà intitulée « Petit Papa Noël » et contient la célèbre mélodie qu’entonnera Tino Rossi deux ans plus tard.

Seulement, ce que demande ici l’enfant au Père Noël, c’est le retour de son père, prisonnier de guerre en Allemagne. Peu de temps après, Raymond Vincy remanie donc les paroles, à la demande de l’impresario Émile Audiffred (qui a lancé le début de carrière de Tino Rossi) et du compositeur Henri Martinet, devenu à la Libération le pianiste de Tino Rossi. Objectif : gommer toute allusion à la guerre. Pour le refrain qu’il fait à sa sauce, le compositeur Vincy s’inspire de l’oeuvre « Tiebe Paiom » (« Nous te chantons ») de Dmitro Bortnianski, un chant liturgique orthodoxe russe du XIXe siècle : les mesures 6 à 9 de la partie ténor ont donné le thème du refrain de Petit Papa Noël. Un refrain qui résonnera notamment dans la scène finale du film « Destins » (1946) de Richard Pottier, entonné là encore par Tino Rossi, également acteur.

Source: , Mis à jour le 23/12/16 15:48 pour l’Internaute 

 

JOYEUX NOËL A TOUS !

Le retour de Moussu T E Lei Jovents et de leur Opérette

Moussu T e lei Jovents que l’on avait découvert avec leurs fabuleuses reprises des opérettes marseillaises joueront leur spectacle « Opérette » dimanche 24 janvier à l’Espace Jean FERRAT (89 avenue du 8 mai 1945) à Septèmes-les-Vallons (13)
Réservations auprès du service Vie Locale : 04 91 96 31 00
MÈFI concert à 16 h !

En attendant le concert, je vous invite à découvrir ce reportage sur le groupe:

La trilogie Marius, Fanny et César restaurée est projetée en plein air

Ils vont être vus dans leur version originale, à l’occasion des 120 ans de la naissance de Marcel Pagnol. Les films Marius, déjà présentés à Cannes, Fanny et César, célèbre trilogie marseillaise, vont être projetés à partir de 21 heures, mercredi, jeudi et vendredi sur la place Bargemon (2e).

Les trois films des années trente ont été restaurés pendant quatre mois pour un coût total de 555.000 euros, par le Centre national de la cinématographie, la chaîne de télévision Arte et la Cinémathèque française. En début d’année, Nicolas, le petit-fils de l’écrivain a lancé un appel à contribution sur Ulule.com. « Le but est de scanner les négatifs d’origine en haute définition pour les restaurer image par image, expliquait-il alors. Nous allons aussi restaurer le son d’origine. Nous transformerons ensuite tous ces fichiers numériques en négatifs de 35 mm ».

« Ces films véhiculent une certaine idée de la façon de vivre ensemble à Marseille »

Les films représentent le Marseille d’antan, le Vieux-Port, le pont Transbordeur ou encore le quartier du Panier avant sa destruction. « C’est important pour la mémoire collective marseillaise mais aussi car ces films véhiculent une certaine idée de la façon de vivre ensemble à Marseille, comme il n’existe presque plus », estime Nicolas Pagnol. Les films devraient également sortir aux Etats-Unis l’année prochaine. « Marcel est très connu aux Etats-Unis », assure Nicolas. La restauration des films, Angèle, à Regain ou La Femme du boulanger, est aussi dans les cartons.

Nicolas Pagnol a également pour projet de reconstruire les décors des films en extérieur. Une grande exposition sur Marius est aussi prévue en 2016 à l’Alcazar. Avant ça, est prévue la sortie en BD de la Gloire de mon père. D’autres suivront pour faire vivre l’Œuvre de Pagnol et la mémoire provençale.

Source: http://www.20minutes.fr/marseille/1672439-20150825-marseille-trilogie-marius-fanny-cesar-restauree-projetee-plein-air

La musique des films de cette trilogie a été composée par Vincent Scotto et Georges Sellers, a réécouter à l’occasion de cette restauration.

Connaissez-vous « Opérette » par le groupe Moussu T e lei Jovents ?

Moussu T e lei Jovents, est un groupe basé entre Marseille, La Ciotat et Recife au Brésil, composé de Tatou (chanteur du groupe Massilia Sound System), Blù (guitariste du groupe Massilia Sound System et Oai Star), Jamilson (percussionniste brésilien), Stef K (percussions) et Denis (batterie).

En 2014, le groupe sort Opérette, un album de reprises de chansons piochées dans le genre marseillais en vogue dans les années 30. Moussu T e lei Jovents nous invitent à découvrir ou redécouvrir ce répertoire qui bien avant le hip-hop, offrait à Marseille une aura nationale

Voici la version de « Dans ma petite calanque », version ensoleillée et toujours pleine de joie !

Capturé dans le Gentleman de Cocody

En 1965, Georges Sellers part en Côte d’Ivoire pour jouer au piano dans les hôtels à Cocody. Au même moment, Christian Jaque tourne le film le Gentleman de Cocody, film d’aventure avec Jean Marais. Pour ce film, il recherche un figurant manquant pour tourner la scène d’entrée. Il croise alors Georges Sellers et lui propose d’être figurant pour ce film dont voici le synopsis:

En Côte d’Ivoire, au fin fond de la forêt équatoriale, un diplomate accompagne une ravissante chasseuse de papillons. Celle-ci est en fait le chef d’un gang qui recherche l’épave d’un avion contenant une fabuleuse cargaison de diamants, fruits de plusieurs années de larcins commis par les « Fils de la Panthère ». Ainsi, la chasse au trésor va se transformer en une poursuite infernale entre les deux bandes et la police.

Paris qui brille avec Pills et Tabet

Qui était Pills et Tabet ? Le site Du temps des cerises aux feuilles mortes nous propose une biographie complète et détaillée sur ces deux hommes. Célèbre pour leur chanson Couché dans le foin, c’est au côté de Mistinguett avec « Paris qui brille » et Joséphine Baker avec « La joie de Paris » que Georges Sellers aurait accompagné ces deux acolytes.

Le disque Gramophone K6449 nous propose l’enregistrement de Georges Sellers et son orchestre de jazz avec le titre » Viens  » et « Dans les bouges la nuit » issue de la revue du Casino de Paris  » Paris qui brille « .